SEMAINE 48 Du 28 novembre au 04 décembre

 Nahum, Habacuc, Sophonie

« Les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui »

La lecture de l’Ancien Testament signifie souvent lire le récit de prophéties concernant des destructions. Le Seigneur a souvent appelé des prophètes pour avertir les méchants que ses jugements étaient sur eux. Les ministères de Nahum, d’Habacuc et de Sophonie en sont de bons exemples. Ces prophètes ont prédit en détail la ruine de villes qui, à l’époque, paraissaient fortes et puissantes : Ninive, Babylone et même Jérusalem. Mais c’était il y a des milliers d’années ! Pourquoi est-il important de lire ces prophéties aujourd’hui ?

Bien que ces villes orgueilleuses et méchantes aient été détruites, l’orgueil et la méchanceté persistent. Dans le monde d’aujourd’hui, nous sommes parfois entourés de maux qui ont été condamnés par les prophètes d’autrefois. Nous pouvons même en détecter des traces dans notre propre cœur. Ces prophéties de l’Ancien Testament révèlent ce que le Seigneur ressent concernant l’orgueil et la méchanceté, et elles enseignent qu’il nous est possible de nous détourner de ces maux. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles nous lisons toujours ces anciennes prophéties aujourd’hui. Nahum, Habacuc, Sophonie et les autres n’étaient pas que des prophètes du malheur, ils étaient des prophètes de la délivrance. Les descriptions de destructions sont tempérées par des invitations à aller au Christ et à recevoir sa miséricorde : « Cherchez l’Éternel. Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! » 

(Sophonie 2:3 - 3 Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, Qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel.

La voie du Seigneur était jadis ainsi, et elle est la même aujourd’hui. « Les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui » 

(Habacuc 3:6 - 6 Il s’arrête, et de l’oeil il mesure la terre ; Il regarde, et il fait trembler les nations ; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s’abaissent ; Les sentiers d’autrefois s’ouvrent devant lui.).