Moroni de 1 à 6
« Pour les garder dans la voie droite ».
À la suite du dernier message de président Nelson du 20 novembre 2020, j’aimerais remercier Moroni cette semaine. Grâce à lui, nous avons les pratiques sacrées dont nous avons besoin dans l’église. Quand l’église fut organisée en 1830, les 7 premiers membres ne savaient pas comment organiser l’église et grâce à l’Esprit, ils comprirent qu’ils devaient se référer aux chapitres de Moroni dans le livre de Mormon et l’on sait que Joseph Smith a rencontré Moroni de nombreuses fois et que Moroni l’a enseigné. Ici au début du chapitre 1, Moroni est surpris d’être encore vivant ! Dans Ether 12 : 38, il avait dit adieu au monde pour la deuxième fois car il se voyait sur le point de mourir. Ici plus que jamais il se sent très seul, persécuté, entouré d’ennemis et il finit l’œuvre que Dieu lui a confié. Cela fait longtemps qu’il est seul, probablement plus de dizaines d’années et il se soucie de ses ennemis, les Lamanites qu’il appelle ses « frères ». Pourquoi ? La clé se trouve au verset 3, telle est sa résolution : « Je ne veux pas nier le Christ », c’est ce qui l’aide à survivre. L’expression suivante « c’est pourquoi », démontre sa détermination et son engagement à se souvenir et à partager les pratiques sacrées de l’église. Il se sent très très seul et les rassemblements à l’église lui manquent ! Cette année 2020 est une année de solitude pour nombre d’entre nous, on ne pouvait pas et on ne peut toujours pas aller à l’église et assister à tous les services et à travers les chapitres de Moroni on peut comprendre pourquoi nous avons tant besoin de l’église. Moroni exprime ce qui lui manque le plus. Il dit « J’erre », il souffre mais il choisit de se souvenir de la communauté de l’église, de l’invitation de laisser le Christ entrer dans nos vies.
Le verset 2 du chapitre 2 est une puissante prière : on ne peut rien faire sans le Saint Esprit. Sœur Dalton a dit que nous pouvons « avoir un membre de la trinité divine à portée de voix murmurée tout le temps ». La compagnie du Saint Esprit peut être constante, pour Moroni c’est un immense réconfort.
Moroni insiste ensuite sur la bénédiction qu’est le don octroyé aux frères, à savoir les clés de la prêtrise et ses ordonnances. Dans le chapitre 3, il insiste sur la manière d’agir, sur les méthodes spécifiques d’accomplir chaque rite sacré. Par exemple, l’imposition des mains pour le don du Saint Esprit ou le cercle de prière. Chaque geste sacré se fait d’une certaine manière avec une touche personnelle exprimant une proximité spéciale, la protection et l’amour. Nous sommes tous membres de la même famille et nous pourrions faire mieux pour créer de véritables familles de paroisse. Les chapitres 4 et 5 traitent de la façon d’administrer la Sainte Cène. Nous avons la chance de nous asseoir à une table et de prendre sur nous le nom du Christ et alors de devenir ses témoins. Prendre sur nous son nom, prendre sur nous sa personnalité. Quel nom ? Quel Christ ? Le Christ meurtri, brisé comme le pain qui est rompu ?
Quand les choses de la vie sont trop dures pour nous, on se souvient de Lui sur la croix ou bien lorsque l’on se sent trop seul, on se souvient de Lui à Gethsémané. Quand on est malade, on se souvient du Maître guérisseur. Suivant telle ou telle situation, on se souvient du Prince de la Paix, de l’Avocat, du Berger, de l’Agneau, du Sauveur… On peut se sentir si proche de Lui grâce à la Sainte Cène !
Dans le chapitre 6, Moroni insiste encore sur la communauté que forme l’église et ce que l’on ressent lorsqu’on en fait partie. Dans l’église de Jésus Christ, on se réunit souvent, on est compté, on se souvient de nous, on est nourri, on est connecté à Dieu et on peut compter sur sa Grâce, on prend soin des uns et des autres, on prie et on jeûne. L’objectif final est à relire dans 2 Nephi 25 verset 26. J’aimerais insister sur le verset 8, sur le pardon qui est un des principes de base de la personnalité chrétienne et l’on voit que Moroni nous donne un exemple à ce sujet car il pense aux Lamanites comme ses frères. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans le corps du Fils de Dieu, dans le corps de son église : se souvenir toujours de Lui, se souvenir d’eux, nos frères et sœurs. Prions les uns pour les autres. Qui a besoin d’être élevé ? Qui a besoin d’être réconforté ? Quand nous retournerons à l’église, nous aurons besoin de le faire avec une intention réelle, expression que nous étudierons de plus près la semaine prochaine. (E.Conesa)
Moroni:1 to 6 «To keep them in the right way»
After president Nelson’s last message of hope and healing, I’d like to thank Moroni this week.
Thanks to him we have the sacred practices we need in the church. When the church was organized in 1830, the 7 first members didn’t know how to organise the church and thanks to the Spirit they were told to study Moroni’s chapters in the book of Mormon and we know that Joseph Smith met Moroni many times, Moroni had taught him.
Here at the beginning of chapter 1, Moroni is surprised to be still living! In Ether 12:38, he said good bye to the world for the second time as he felt he was going to die soon.
Here he is more lonely than ever surrounded by enemies, persecuted and he finishes the work God gave him to do. He has been alone for a very long time, probably decades, and he is worried about his enemies, the Lamanites and he calls them «my brothers». Why? The key is verse 3, it’s his resolve “I will not deny the Christ” that is what helps him to survive. The following word wherefore, shows the way he wants to survive and his determination and dedication to remember and share the sacred practices in the church. In his loneliness he misses the church gatherings and insists on the most valuable practices in the church. This year 2020 has been a lonely year for most of us, as we couldn’t go to church and attend services, and through Moroni chapters we can understand why we need the church so much. Moroni is expressing what he misses the most. He says «I wander» and suffers but his choice is to remember the church community, and the invitation to allow Christ in our lives.
Chapter 2, verse 2 is a mighty prayer, we can’t do anything without the Holy Ghost. Sister Dalton said that we can have a member of the Godhead in whispering distances at all times. The Holy Ghost’s companionship can be constant, it’s a fact and for Moroni a great comfort! Then he is emphasizing again what a blessing is the gift bestowed upon the brothers, that is the priesthood keys and the ordinances.
In chapter 3 he insists on the manner, there are specific methods and manners for each sacred practice. For instance: bestowing the Holy Ghost with a laying on of hands, or praying in a circle.
Each sacred routine has a special manner with a personal touch expressing special closeness, protection and love. We’re all members of the same family and we could do better at creating ward families.
Chapter 4 and 5 are about the Holy Sacrament; we have the opportunity to sit at a table and take Christ’s name on us and then we become a witness.
Taking His name or his character: Which name? Which Christ? Christ who is bruised, broken just like the bread which is broken? When things are too hard in our life, we will remember Him on the cross or when we feel too lonely we remember Him at Gethsemani. When we are ill we remember the Healer...
Depending on our situation we’ll remember the Peacemaker, the Advocate, the Sheperd, the Lamb, the Saviour...We can feel so close to Him thanks to the Sacrament.
Chapter 6: Moroni is still insisting on the church community and what it feels like to be part of the church. In the church of Christ: we often meet, we are numbered, remembered, nourished, connected to God and we can rely on grace, we take care of one another, we fast and pray… The end goal is in 2 Nephi 25 verse26.
I’d like to insist on verse 8 about forgiveness which is a practice ground of christian character and we notice that Moroni is giving an example as he is thinking of the Lamanites and calls them his brothers. Each of us has a role to play in the body of the Son, in the body of the church: remember him, remember them. Let’s pray for one another. Who needs to be lifted? Who needs to be comforted? When we go back to church we need to be more intentional. (E.Conesa)