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lundi 7 décembre 2020

SOIREE FAMILIALE DU LUNDI 7

Moroni 7 à 9 : « Que le Christ te console »

La semaine dernière, j’ai fini le texte en insistant sur l’expression « intention réelle ». Il est intéressant de voir cette expression répétée dans le chapitre 7 versets 6 et 9. Nous sommes invités à prier avec une intention réelle et nous retrouverons cette invitation au chapitre 10 verset 4. C’est comme un fil conducteur qui nous invite à écouter, à demander de tout notre être… Pourquoi ? Moroni sait qu’il va bientôt mourir après 36 ans d’errance et revient sur les choses que son père lui a enseignées. Il est le seul survivant dans un monde détruit, tout a échoué autour de lui et dans le chapitre 9, les versets 10 et 23 illustrent sa situation. Par contraste Moroni se remémore les 3 messages donnés par son père, Mormon, et les partage pour survivre et nous aider à survivre en prêchant « la douceur et l’humilité de cœur ». En cette période de l’année, les jours sont de plus en plus courts, la lumière est faible et grise, les arbres perdent leurs feuilles, tout est en phase descendante, le grain meurt dans la terre, nous arrivons à la fin d’une année compliquée, vivant dans un monde chaotique mais le conseil de Moroni est de ne pas se laisser affliger ou accabler par la morbidité.
Revenons au chapitre 7 verset 3, appel lancé aux « disciples paisibles du Christ », appel de Mormon à s’accrocher à tout ce qui est bon dans le monde, à se saisir de tout ce qui « invite, incite à faire le Bien et aimer Dieu » chapitre 7 : 13 et 14 et ces choses nous aideront à croire en Christ chaque jour, voir les versets 24 et 25 du même chapitre. Donc notre tâche est d’aider les autres à aller au Christ, de ressentir l’amour de Dieu et ainsi se rapprocher de LUI.
La Foi, l’Espérance et la Charité en sont les moyens. Nous sommes encore au début de Décembre, nous venons de sortir du défi de rendre grâces, en suivant les conseils de président Nelson, ce temps de gratitude prépare nos cœurs au temps du don, du partage, et l’église vient de lancer le programme « éclairer le monde », nous faisons partie de ce programme. Donc nous pouvons répandre la Foi (voir les versets de 20 à 34 du chapitre 7 à ce sujet) Nous pouvons respirer l’Espérance qui est intimement liée à la Foi (chapitre 7 : 40 à 43) Nous pouvons infuser la Charité qui est l’amour pur du Christ. Voir chapitre 7 : 44 à 48. La Charité ne périra jamais... et peut-être infusée dans n’importe quelle situation. Je cite ici un témoignage qui m’a profondément touchée de la part d’une femme qui a eu de nombreuses épreuves très compliquées tout au long de sa vie. Les choses difficiles m’ont enseignée à avoir plus de compassion envers ceux qui parcourront le même chemin que moi un jour ou l’autre. Chaque fois qu’une épreuve m’arrive, cela me rappelle tout simplement que je dois donner plus. « La Charité dans sa forme la plus pure, c’est Jésus sur la croix qui souffrit pour tous nous élever : voir Alma 7 versets 11 à 13. Moroni a puisé de la force dans ces invitations de Mormon et nous verrons au chapitre 10 à quel point tout ceci l’a marqué puisque c’est là-dessus qu’il va finir tout le livre. Il veut dire que le peuple de L’église de Jésus Christ a besoin de faire preuve de plus de foi, d’espérance et de charité.
Au verset 20 du chapitre 9, Mormon met l’accent sur ce qui se passe et ne peut recommander ces gens à Dieu, mais il recommande son fils Moroni à Dieu, l’exhortant à être fidèle au Christ (verset 25) et à la fin du chapitre lui donne une merveilleuse bénédiction, gravée dans la mémoire de Moroni. Ceci évoque pour moi le cantique numéro 92 « Reste avec nous, Seigneur ».
Cet appel de Mormon nous interpelle pour être quelqu’un qui peut faire la différence, en répandant la Foi, en respirant l’espérance et infusant la charité. Donc faisons-le, personne par personne, dans toutes sortes de situation, quel que soit nos âges ou nos circonstances, tout ira mieux grâce à Jésus. En le faisant, on ne pourra s’empêcher de penser à la scène de l’humble étable de Bethléem et de la Sainteté qui y régnait alors. Merci à David Butler et Emily Belle Freeman sans qui je n’aurais pas pu partager ce message.

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