Semaine 45
Doctrine et Alliances 129-132
« LORSQUE NOUS OBTENONS UNE BÉNÉDICTION QUELCONQUE DE DIEU, C’EST PAR L’OBÉISSANCE »
Brigham Young a dit un jour de Joseph Smith : « Il pouvait faire descendre les choses célestes à la compréhension du fini. ». Cela semble particulièrement vrai des enseignements du prophète à Nauvoo dans les années 1840, dont certains se trouvent dans Doctrine et Alliances 129-132. Comment est le Sauveur ? « Il est un homme comme nous. » Comment sont les cieux ? « Cette même sociabilité qui existe parmi nous ici existera parmi nous là-bas » (Doctrine et Alliances 130:1-2) et les relations familiales que nous chérissons le plus dans ce monde, si elles sont scellées par l’autorité qui convient, « seront pleinement valides » dans le monde à venir (Doctrine et Alliances 132:19). Les vérités de ce genre peuvent faire paraître les cieux moins distants : glorieux mais accessibles. Cependant, parfois Dieu peut nous demander de faire des choses qui sont si pénibles qu’elles semblent effectivement hors d’atteinte. Pour nombre des premiers saints, le mariage plural fut un commandement de ce genre. Le commandement d’épouser d’autres femmes mit à rude épreuve la foi de Joseph Smith, celle de sa femme, Emma, et celle de presque toutes les personnes qui le reçurent. Pour surmonter cette épreuve, il fallait qu’ils aient plus que des sentiments favorables à l’égard de l’Évangile rétabli ; il leur fallait une foi en Dieu qui aille bien plus loin qu’un quelconque parti pris ou désir personnel. Ce commandement n’est plus en vigueur aujourd’hui, mais l’exemple de fidélité des personnes qui y ont obéi demeure. Et cet exemple nous inspire quand il nous est demandé de faire nos propres « sacrifices pour obéir ».
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